De quoi s'agit-il ?

Cet espace est consacré à la mise en forme des "proses du transcybérien", sorte de carnet de voyages virtuels en ce qui fut la Cybérie (expression consacrée par nos cousins québécois pour dénommer la blogosphère).
Je l'ai imaginé à la façon d'un trajet d'une Moscou à une Vladivostok irréelles, au sein de différents espaces parcourus ainsi que les couloirs des wagons d'un train d'écritures : le transcybérien.
Il sera découpé en plusieurs tronçons s'inspirant de la réalité géographique, et marquant des étapes clefs dans cette alternance de billets d'humeur, de commentaires inspirés, de correspondances plus ou moins intimes, et de portraits au couteau.
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Auteur cybérien post-Poétique.

lundi 31 mars 2014

Commentaire à Fleur et à Mourka


Bien sûr on a le droit d'utiliser tous les mots !
Y compris les gros !
Placer le débat à ce niveau serait une erreur de bon sens !
Si je dis : "utiliser le mot "viol" est un viol des convenances !", alors je l'utilise même plutôt deux fois qu'une... Et pourtant je me montre contre son emploi !
Le problème est, ne l'oublions pas, que les mots prennent du sens dans un contexte.
Nous sommes tous susceptibles de commettre des erreurs d'emploi mal à propos. Je suis le premier ! Normal, quand on utilise souvent les mots, on peut parfois les utiliser à mauvais escient. Ce ne sont pas des fautes ! Ce n'est pas grave. Ce qui est grave, c'est risquer de blesser des personnes sur des choses qui les ont déjà blessées cruellement. D'où des réactions épidermiques et violentes.
"On peut rire de tout mais pas avec tout le monde !"
Ça ne rappelle rien à personne ?
C'est la même chose. Qui plus est notre vocabulaire est suffisamment riche pour nous permettre d'exprimer tout plein de sentiments et de sensations par des tournures variées et souvent plus rigolotes et attrayantes que les mots lourds de sens.
Je sais que Fleur a parfaitement compris cela, et que son coup de gueule s'adresse plutôt à la véhémence de certaines réactions, ce que je comprends aussi mais essaie d'expliquer ci-dessus...

Écrire est un exercice périlleux, la preuve.